Avril 1945. Les Alliés mènent leur ultime offensive en Europe. À bord d’un tank Sherman, le sergent Wardaddy et ses quatre hommes s’engagent dans une mission à très haut risque bien au-delà des lignes ennemies.
Face à un adversaire dont le nombre et la puissance de feu les dépassent, Wardaddy et son équipage vont devoir tout tenter pour frapper l’Allemagne nazie en plein cœur…
Je dis souvent qu’avoir une grande bande originale est primordial pour n’importe quel long-métrage qui se veut marquant. « Fury » le démontre de façon magistrale. Dès les premières secondes, j’ai su que ce serait un grand film. La musique m’a enchanté et réellement fait vibrer. Félicitation donc à Steven Price (qui a également œuvré sur « Gravity »).
L’histoire se veut basique et simple à comprendre. Le noeud dramatique se situe donc au niveau des membres de l’équipage de Fury, le char Sherman dirigé par Don Collier dit « Wardaddy ».
Brad Pitt interprète un sergent autoritaire et dur, qui cache sa peur et ses faiblesses afin de maintenir la cohésion de son équipe. Les autres acteurs et la distribution en général sont d’excellente facture. J’ai trouvé l’intensité des combats excellente même si ceux-ci ont généralement lieu dans des décors épurés et volontairement faciles à reconstruire. Les horreurs du front sont montrés et l’émotion est au rendez-vous.
Un film de guerre où le char est le personnage principal de l’histoire. C’était osé à mettre en scène et c’est réussi !
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