Mon avis sur : Retour vers le futur
« Retour vers le futur » est un film réalisé par Robert Zemeckis avec en têtes d’affiches Michael J. Fox et Christopher Lloyd. Le scénario a été coécrit par le réalisateur lui-même […]
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« Retour vers le futur » est un film réalisé par Robert Zemeckis avec en têtes d’affiches Michael J. Fox et Christopher Lloyd. Le scénario a été coécrit par le réalisateur lui-même […]
« Retour vers le futur » est un film réalisé par Robert Zemeckis avec en têtes d’affiches Michael J. Fox et Christopher Lloyd.
Le scénario a été coécrit par le réalisateur lui-même ainsi que Bob Gale.
Synopsis :
1985 – Hill Valley, Marty McFly mène une vie paisible d’adolescent avec sa petite amie Jennifer. Jusqu’au jour où son vieil ami, le Docteur Emmett Brown lui annonce avoir mis au point une machine à voyager dans le temps. La démonstration tourne mal et Marty est propulsé par mégarde en 1955. Il devra alors se débrouiller pour retrouver son époque, confronté à un Doc déboussolé et à ses parents dans la fleur de l’adolescence.
“Retour vers le futur” est un film culte. C’est une œuvre familiale, légère, drôle et vachement prenante. Que ceux qui ne l’ont pas vu arrêtent immédiatement ce qu’ils font !
“Retour vers le futur”, c’est ce genre d’œuvre qui donne le sourire et qui se regarde aussi facilement qu’on boit un verre de petit lait.
Zemeckis et Gale ont créé un univers « parfait ». D’un côté, la vie d’un adolescent qui assiste à la naissance du Rock’n Roll. De l’autre, 30 ans plus tôt, les jeunes adultes révolutionnent le monde et deviennent beaucoup plus volages que leurs ancêtres. Un choc de culture.
La réalisation est soignée. Très peu de détails sont laissés au hasard. Ce film est une mine de références et d’inspiration. Je mets au défi quiconque trouvera une personne qui ne reconnaît pas la DeLorean de Doc Brown.
La musique composée par Alan Silvestri est mythique. Le tout accompagné de morceaux parfaitement choisis pour chaque scène. Les couleurs sont vives et chatoyantes, les plans sont significatifs. En plus de cela, Z. et G. osent des choses incroyables d’un point de vue scénaristique. Un pur chef-d’œuvre !
J’avoue ne pas être entièrement objectif sur le sujet.
Bref, rentrons rapidement dans les détails de l’histoire.
Le long-métrage commence sur un hommage à « La machine à voyager dans le temps » (1960). Le premier plan balaye une série d’horloges et de montres à l’instar du film de George Pal.
Marty, cadet de la famille Mcfly, rend visite à son vieil ami, le docteur Emmett Brown. Ce dernier, non présent, lui donne rendez-vous le soir même sur un parking de la ville afin de lui montrer l’une de ses nouvelles inventions.
En retard au lycée, le jeune homme rejoint Jennifer Parker, sa petite amie qui ne plaît guère à sa mère Lorraine. Cette dernière estime qu’une fille de son âge ne doit pas courir après les garçons. Dans la famille McFly, je demande le père. Georges McFly est complètement soumis aux désirs de son patron Biff Tannen envers qui il refuse toute confrontation conflictuelle. Il renvoie l’image d’un trouillard et d’un loser devant son épouse et ses enfants. Une “Sacrée famille” si je puis dire…
La nuit même, Marty retrouve Doc sur le parking du centre commercial de Hill Valley. Celui-ci lui montre sa dernière lubie : une machine à remonter le temps.
Muni de deux chronomètres, Doc Brown demande à Marty de filmer la scène et lui montre l’exacte similitude des données. Il en pose un dans une DeLorean modifiée par ses soins et y installe son chien “Einstein” avant de commencer sa démonstration. Afin de déclencher le phénomène, le véhicule doit être lancé à une vitesse de 88 miles à l’heure. Sous une danse d’éclair et de traces de pneus en flammes, la DeLorean disparaît et réapparaît une minute plus tard sans avoir eu la conscience de quitter le bitume.
Trente ans plus tôt, le savant fou a eu la brillante idée de créer un convecteur temporel qui propulse la machine à travers les âges. Pour cela, la voiture a besoin d’une puissance de 2,21 « Gigowatts » (1,21 en version originale). Fier de lui, Doc continue son explication en indiquant qu’il a utilisé comme carburant des capsules de plutonium volées à un groupe de terroriste Libyens.
Malheureusement, ceux-ci arrivent peu après pour récupérer leur dû et tuent le vieil homme laissant seul Marty avec la DeLorean. En danger, ce dernier la subtilise et déclenche par mégarde un nouveau voyage dans le temps. La date fixée (5 Novembre 1955) n’est pas anodine, c’est le jour où Doc a eu la révélation du fameux convecteur temporel. Suite à une course poursuite effrénée pour sa survie, le jeune homme se retrouve donc propulsé 30 ans en arrière, atterrissant son voyage dans la grange d’une famille des années 50. Pris pour un extraterrestre (c’est l’époque phare de la science-fiction), Marty est amené à quitter la propriété avec fracas et se retrouve confronté à un environnement qu’il reconnaît, mais à ceci près qu’il est bien moins moderne.
Il se rend finalement compte de la situation en lisant la date du jour sur un journal local. Et la situation ne fait qu’empirer quand il rencontre son père, par hasard, dans un café de Hill Valley et qu’il s’aperçoit un peu plus tard que sa mère est en train de tomber folle amoureuse de lui. C’est alors qu’il décide de retrouver le Doc de 1955 afin qu’il le renvoie vers le futur…
Parlons peu, parlons bien :
Les personnages possèdent tous un trait de caractère bien particulier.
Doc est merveilleusement interprété par Christopher Lloyd. Sa grande taille et ses cheveux en pétard imposent une volonté de lui donner un air fou, mais sympathique. On se demande clairement s’il n’est pas hyperactif. Ses réactions ainsi que sa façon de parler sont drôles.
Idem concernant Marty McFly (Michael J. Fox aka MJF, ce sera moins long). C’est un jeune homme décomplexé qui semble démobilisé par l’école. Son rêve est de percer dans la musique malgré qu’il a une peur bleue de l’échec. Lycéen rebelle, il reste respectueux avec ses parents même s’il semble parfois consterné par le comportement de son père.
Parlons-en de Georges McFly (Crispin Glover dans le premier volet), père de famille avec un comportement de loser total. Lui qui n’arrive même pas à faire face à son patron. Peureux, il va devoir surmonter sa nature afin de séduire la Lorraine de 1955. De son côté, le personnage joué par Lea Thompson est une femme aigrie qui ne supporte pas de voir les jeunes filles s’approcher de son garçon. Paradoxalement, c’est bien elle qui, 30 ans plus jeune, draguait ouvertement le prétendu “Pierre Cardin”. Acte qui n’était pas du goût du jeune Biff Tannen (Thomas F. Wilson), le dur à cuire du lycée. Macho, il harcèle lourdement la jeune femme et martyrise Georges avant de finalement se confronter à Marty. Un duel électrique. Un personnage que l’on aime détester.
Que dire de plus que : ce film est génial !
Extras : (Possibles Spoilers)
Après de multiples réécritures, il a fallu la présence rassurante de Steven Spielberg pour qu’un studio de production veuille enfin décider de miser sur le scénario de Bob Gale et Robert Zemeckis.
Dans ce premier récit, plusieurs choses sont intéressantes à noter. Bien sûr, beaucoup d’entre elles sont connues, je vais donc m’attarder plutôt sur celles que je ne connaissais pas ou peu :
Pour terminer, quelques répliques cultes du premier opus :
“Nom de Zeus”
“Allô? Allô? Y’a personne au bout du fil? Faut réfléchir McFly ! Faut réfléchir !”
“C’est vous l’doc”
« Si mes calculs sont exacts, lorsque ce petit bolide atteindra les 88 miles à l’heure, attends-toi à voir quelque chose qui décoiffe.«
“Ça marche ! Ha ha ha ! Ça marche ! J’ai enfin réussi à inventer quelque chose qui marche !”
« Saleté de martien, il a tué un d’mes pins.«
« C’est à toi qu’je parle, t’es sourd McFlan ? Espèce de crème anglaise.«
“Tu veux ma photo, Banane?”
“C’est pas l’pied”
“Encore? Mais qu’est-ce que ces histoires de pieds? Les pieds seraient le point sensible des hommes du futur? C’est peut-être dû à un accroissement de la pesanteur.”
“2,21 Gigowatts !? 2.21 gigowatts !! Mon dieu !”
“Mais tu s’ras pas obligé de te battre, papa ! … Papa papa papi papo !”
“La route? Là où on va, on n’a pas besoin de routes !” (Repris par Ronald Reagan dans l’un de ses discours)
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